Je vous invite à la présentation de mon premier prototype
Le 22 mars, je vous dévoile mon travail
Temps de lecture : 8 minutes.
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Salut à tous,
Il y a 1 mois, nous étions censés présenter le premier prototype de véhicule électrique équipé du groupe motopropulseur que nous avons conçu au cours des dernières années.
C’était l’occasion d’organiser une conférence de presse, afin de faire parler de notre travail.
Mais vous vous en souvenez peut-être, un sombre règlement de comptes nous a privés de cet événement. Nous laissant un peu sonnés et en colère, à quelques jours de ce qui était censé être un tournant de notre aventure.
Mais plutôt que de nous décourager, nous avons cherché à rebondir immédiatement.
Et quoi de mieux pour rebondir que de se tourner vers ce que nous savons faire de mieux ? C’est-à-dire s’appuyer sur notre audience, qui nous soutient depuis des années et qui se moque bien éperdument qu’on ne passe pas au JT de TF1.
Nous avons alors choisi d’organiser un événement, beaucoup plus modeste, mais par nous-mêmes. Et nous avons décidé que cet événement serait dans notre fief, à Toulouse, à deux pas du laboratoire où j’ai étudié pendant 5 ans.
Aujourd’hui, j’ai donc la joie de vous inviter à cet événement.
Il se déroulera le 22 mars 2024, de 17h à 19h, à la Maison de la Formation Jacqueline Auriol — la “MFJA”. Et le programme est présenté sur cette page, à laquelle vous pouvez tous accéder.
Pour y participer, vous devez vous inscrire nominativement, puisque c’est un bâtiment public.
Je vous invite donc à cliquer sur ce lien, vous rendre sur le formulaire d’inscription, et cliquer sur le bouton “Register” :
Mais maintenant que l’annonce est faite, j’aimerais m’attarder plus sérieusement sur la MFJA qui nous accueille gracieusement. Et plus particulièrement, à sa plateforme Pad’Occ, dont nous allons tirer profit dans les prochaines étapes de la vie d’Ambre.
La MFJA, comme une évidence
Dès que j’ai appris que nous ne pourrions pas organiser notre conférence de presse à Monte-Carlo et que j’ai compris que je voulais néanmoins organiser un événement pour dévoiler officiellement notre groupe motopropulseur, j’ai pensé à la MFJA.
Il faut dire que ce bâtiment a une place à part dans mon parcours.
D’abord, car la MFJA est le nouveau visage du département de Génie Mécanique de l’INSA de Toulouse, où j’ai étudié.
C’est en effet dans ce bâtiment flambant neuf que tous les organismes publics de formation en mécanique de Toulouse ont décidé de se rassembler, pour mutualiser leurs forces.
(Au grand dam de leurs étudiants, qui se plaignent de la très mauvaise accessibilité du lieu. Il faut dire que la troisième ligne de métro a pris un peu de retard, et qu’il faudra attendre 2030 pour que ce bâtiment soit correctement desservi.)
J’aime beaucoup cette idée.
Car ce n’est pas habituel de voir se réunir sous un même toit des organismes de formation réputés concurrents. C’est un domaine où on s’intéresse généralement beaucoup plus à notre position dans les classements qu’à une quelconque collaboration.
Cette mise en commun a donc immédiatement résonné avec mon rêve de voir des concurrents s’allier pour mutualiser leurs forces et décupler leur impact. Ce qui, évidemment, ressemble beaucoup à ce que nous essayons de faire chez Ambre.
Mais ce n’est pas tout.
Car ce bâtiment a aussi une architecture très cinématographique.
(Les membres de l’équipe de Xubaka — un constructeur de motos électriques — ne s’y sont pas trompés, en faisant quelques shootings devant la silhouette monumentale du lieu.)
En marchant devant cette structure faite de reflets et de transparences, on imagine très bien un événement populaire, où l’on peut inviter des dizaines (voire des centaines) de personnes à se rassembler autour de notre travail.
Si bien que dès les premières pierres de ce bâtiment, je me suis projeté.
Je me souviens que tous les matins, en traversant le couloir vitré du laboratoire qui a hébergé mon doctorat, je regardais s’élever ce bâtiment quasi-soviétique par ses mensurations.
Tous les jours, je l’observais jalousement en me disant que son rythme de construction dépassait outrageusement le rythme de construction de ma thèse, pourtant bien moins ambitieuse.
Mais tous les jours, je me disais qu’un jour, j’y organiserais un grand événement.
Ce jour est donc venu.
Car lorsque j’en ai parlé à mon directeur de thèse (qui est aussi le directeur du département de Génie Mécanique), il m’a ouvert les portes du labyrinthe administratif de la MFJA, qui a fini par me mener vers Pad’Occ.
Pad’Occ, l’usine-école
Maintenant que vous en savez plus sur la MFJA et son rôle dans notre événement, il est temps de se pencher sur Pad'Occ, la plateforme d'accélération vers l'industrie du futur d'Occitanie.
Pourquoi elle ?
Eh bien, car l’événement que nous allons organiser sera en réalité dans les locaux de cette usine-école, hébergée à la MFJA. Donc si nous pouvons organiser gratuitement un tel événement, c’est bien grâce à eux.
Et pour les remercier de leur accueil, j’aimerais leur rendre hommage en m’attardant quelque peu sur ce qu’ils font. Car au même titre que la MFJA qui les héberge, Pad’Occ me semble un idée assez lumineuse, qui pointe dans la bonne direction.
Mieux : cette idée lumineuse pourrait dans les prochains mois devenir un élément clé de notre stratégie industrielle chez Ambre.
Mais avant de dire pourquoi, parlons de leurs origines.
Pad'Occ a été créé pour répondre aux besoins de transformation des petites et moyennes entreprises des filières industrielles mécaniques. Son objectif initial est donc d’accompagner les entreprises locales (celles qui n’ont pas les moyens d’Airbus) vers la fameuse industrie 4.0.
Vous savez, cette industrie que Tesla n’est pas le dernier à promouvoir, qui consiste à piloter les lignes de fabrications de produits complexe comme on piloterait un ordinateur :
En optimisant tous les flux de production grâce à une connectivité poussée à son paroxysme ;
En automatisant les étapes de production qui peuvent être automatisées grâce à des robots ;
Et en adaptant les moyens de production à la demande, pour maximiser le taux d’occupation des machines.
Forcément, mettre un orteil là-dedans et s’appuyer sur des moyens de production déjà existants, c'est exactement ce dont nous avons besoin chez Ambre pour continuer notre développement.
Car la plateforme Pad’Occ permet de tâter la température de l’industrie 4.0, progressivement. Et ce, en se structurant autour d'une usine-école de 350 m2, composée de toutes les machines nécessaires pour répondre à l’usine 4.0.
Cette usine-école permet donc de former les équipes, de montrer, démontrer et tester les briques et composantes de l'industrie 4.0. Les entreprises (comme nous) peuvent y découvrir les possibilités offertes par les nouvelles technologies et réaliser des tests et essais sur leur gamme d'équipements.
Mais ce qui me semble vraiment séduisant pour nous, c'est que l'usine-école permet aux entreprises de reproduire à l'échelle réelle un processus complet de fabrication, de la conception des pièces jusqu'au contrôle qualité du produit fini.
Travailler avec eux nous permettra donc d’itérer très rapidement sur notre groupe motopropulseur.
Et vous l’imaginez, on ne compte pas se priver d’une telle opportunité.
Inscrivez-vous pour découvrir Pad’Occ et notre groupe motopropulseur
Je suis donc reconnaissant de pouvoir organiser notre événement de présentation de notre groupe motopropulseur dans les locaux de Pad'Occ.
Car comme vous aurez pu le constater, cet événement est l’opportunité de collaborer une première fois avec cet organisme qui pourrait s’avérer très intéressant pour nous, par la suite.
Alors si vous êtes intéressés par l'industrie 4.0 et que vous voulez voir le premier prototype au monde (!) équipé de notre groupe motopropulseur, cet événement est un jackpot pour vous.
(Et si vous ne vous intéressez qu’à notre groupe motopropulseur, ma foi, venez quand même. Vous aurez l’occasion de rencontrer les autres membres de notre communauté, ainsi que nos partenaires industriels et peut-être quelques journalistes.)
Pour y participer, il vous suffit donc de suivre ce lien :
Pour rappel :
La présentation se déroule à la Maison de la Formation Jacqueline Auriol, à Toulouse ;
Je vous y attendrai le vendredi 22 mars, à 17h sonnantes ;
Sur le formulaire d’inscription, vous devez absolument écrire votre nom et votre prénom. Car aussi chaleureux qu’ils soient, chez Pad’Occ, ils restent un organisme public. Avec des contraintes administratives… publiques.
J’attends donc impatiemment de voir vos noms s’empiler dans le formulaire d’inscription, et je vous souhaite un très bon week-end !
Bonne soirée,
Julien