Moi, en tant qu'ingénieur en informatique, quand je lis ton post, une chose me vient directement en tête : Intelligence artificielle. Un réseau de neurones correctement entraîné me semble parfaitement indiqué pour piloter "intelligemment" un moteur.
Une simple recherche donne un premier article (j'ai juste lu l'intro) : https://hal.science/hal-02907937/document écrit par des français. Peut être y a t il un sujet intéressant pour un thésard de ces labos. Compte tenu de la vitesse de développement de ce domaine, je pense que le temps nécessaire pour mettre au point un tel système n'est pas si grand (a vérifier).
Je suis convaincu que ce sujet est au cœur même de votre "core business". Si l'idée est de commercialiser un groupe motopropulseur meilleur que les autres, l'IA, au delà de son effet marketing hype, donnera un atout concurrentiel et un vrai savoir faire. De plus, et c'est la une chose que Tesla a bien compris, le modèle est capable de continuer à apprendre une fois en production sur les motos des clients. Et la boucle vertueuse entre en marche. Plus il y a de moto dans la rue, plus le modèle apprend, plus il est pertinent sur les cas non anticipé, et plus le modèle s'affine et devient encore meilleur. Attention quand même, on ira pas au delà des 100% d'efficacité 🤣
Une piste de réflexion qui me semble intéressante à creuser.
Pour revenir sur le sujet qui me préoccupe : mon souhait préféré serait une possible détermination des pannes potentielles comme j'ai pu le vivre lorsque je conduisais des locomotives électriques. Les dernières générations de machines vous permettent de rentrer dans un guide de dépannage numérique ou l'on peut se dépanner dans certaines situations.
Exemple: isoler un moteur endommagé. Bien sûr, impossible dans notre cas, mais peut-être un mode dégradé si possible. Et aussi (surtout) la possibilité de déterminer l'organe HS afin de limiter les dépenses en réparations.
Bon c'est du rêve, personne ne voudra s'engager sur un terrain pareil: Trop de manque à gagner sûrement.
-Un asservissement à la vitesse de rotation des gaz: Plus on accélère vite à la poignée, plus le moteur livre rapidement sa puissance, un peu à la manière d'une pompe de reprise un sur moteur à carburateur, en mieux!
-Une marche arrière limitée bien sur, avec malgré tout une grande amplitude de gaz pour gérer finement les manœuvres voire un "mode manœuvre" pour avoir la même finesse en marche avant.
-Un point zéro sur la poignée de gaz avec un frein de récup sur la partie négative.(hum, à tester quand même).
-Un asservissement à la température extérieure pour mieux gérer la batterie, les risques de glissades.
-Un régulateur de vitesse.
-Un mode standard.
-Un mode duo (plus de couple pour la même gestion des gaz par l'utilisateur que le standard).
-Un mode cool, pluie, route dégradée (reprise plus douce).
-Un mode découverte, apprentissage, jeune conducteur. (baisse globale des paramètres).
-Un mode réserve pour augmenter au maximum l'autonomie.
-Peut-être un mode paramétrable à l'envie sur 3 ou 4 plages de la poignée.
-Un mode je coupe tout en cas de chute!
Bah le tout sur ton mobile évidement sinon c'est pas rigolo!!!
C'est fou ce qu'on peut imaginer avec le numérique.
J'attends avec impatience les idées de Garage hermétique.
Salut Julien, je pense que tu gagnerais beaucoup plus de temps à discuter et négocier avec Mahle pour qu'ils implémentent ce que tu penses dans le contrôleur, en mettant en avant le fonctionnement de ce que tu veux faire, et les avantages de ta technique. Si c'est quelque chose qui est profitable à tous leurs clients, tu peux négocier qu'ils le fassent gratuitement.
Sinon, si tu tentes ça, ça me semble très complexe et dangereux, car tu passeras pas mal de temps à chaque mise à jour de Mahle à refaire ta poignée, et tu n'es pas sûr d'avoir un bon résultat.
Mais, si tu n'as pas d'autre sujets d'ingénierie sur lesquels travailler, tu peux toujours tenter, parfois, hacker le système donne de bons résultats
Oui d'accord je voulais simplement rappeler que tout ajouts dans la chaîne est un risque de panne supplémentaire. Tu ne mentionnes pas où la contre-réaction va rentrer dans le circuit, par les infos de la poignée des gaz ? Tu imagine que cela accélère tout seul ou ralenti tout seul heureusement que ce n'est pas une moto automatique!
Le rôle du contrôleur n'est pas seulement le suivit des courbes mais aussi passer du continu de la batterie au courant tri-phaser nécessaire au moteur donc de l'électronique de puissance , la gestion des phases et le décalage des phases en accélération et frein moteur. Je veux dire que l'essentiel c'est que la moto fonctionne, 10% de gain de rendement avec une moto en panne cela ne sert pas a grand chose !
Semi-bonne nouvelle, c'est dommage de passer du temps à réinventer la roue qui est très probablement déjà présente dans le contrôleur ! Mais comme dit dans l'article, c'est de la liberté et de la propriété intellectuelle au bénéfice d'Ambre, c'est donc pas perdu.
Je suis un poil surpris de voir contrôle en vitesse du moteur et non en couple comme c'est le cas dans l'automobile.
Une fonction "boost" comme sur les Kawa électriques pourrait être utile pour un dépassement, utilisable 10s toutes les 60s il me semble et fonction de la température du GMP.
Moi, en tant qu'ingénieur en informatique, quand je lis ton post, une chose me vient directement en tête : Intelligence artificielle. Un réseau de neurones correctement entraîné me semble parfaitement indiqué pour piloter "intelligemment" un moteur.
Une simple recherche donne un premier article (j'ai juste lu l'intro) : https://hal.science/hal-02907937/document écrit par des français. Peut être y a t il un sujet intéressant pour un thésard de ces labos. Compte tenu de la vitesse de développement de ce domaine, je pense que le temps nécessaire pour mettre au point un tel système n'est pas si grand (a vérifier).
Je suis convaincu que ce sujet est au cœur même de votre "core business". Si l'idée est de commercialiser un groupe motopropulseur meilleur que les autres, l'IA, au delà de son effet marketing hype, donnera un atout concurrentiel et un vrai savoir faire. De plus, et c'est la une chose que Tesla a bien compris, le modèle est capable de continuer à apprendre une fois en production sur les motos des clients. Et la boucle vertueuse entre en marche. Plus il y a de moto dans la rue, plus le modèle apprend, plus il est pertinent sur les cas non anticipé, et plus le modèle s'affine et devient encore meilleur. Attention quand même, on ira pas au delà des 100% d'efficacité 🤣
Une piste de réflexion qui me semble intéressante à creuser.
V.
Pour revenir sur le sujet qui me préoccupe : mon souhait préféré serait une possible détermination des pannes potentielles comme j'ai pu le vivre lorsque je conduisais des locomotives électriques. Les dernières générations de machines vous permettent de rentrer dans un guide de dépannage numérique ou l'on peut se dépanner dans certaines situations.
Exemple: isoler un moteur endommagé. Bien sûr, impossible dans notre cas, mais peut-être un mode dégradé si possible. Et aussi (surtout) la possibilité de déterminer l'organe HS afin de limiter les dépenses en réparations.
Bon c'est du rêve, personne ne voudra s'engager sur un terrain pareil: Trop de manque à gagner sûrement.
Tschuss
Au fait, parlons options.
Je fais ma liste pour le père noël ;)
-Un asservissement à la vitesse de rotation des gaz: Plus on accélère vite à la poignée, plus le moteur livre rapidement sa puissance, un peu à la manière d'une pompe de reprise un sur moteur à carburateur, en mieux!
-Une marche arrière limitée bien sur, avec malgré tout une grande amplitude de gaz pour gérer finement les manœuvres voire un "mode manœuvre" pour avoir la même finesse en marche avant.
-Un point zéro sur la poignée de gaz avec un frein de récup sur la partie négative.(hum, à tester quand même).
-Un asservissement à la température extérieure pour mieux gérer la batterie, les risques de glissades.
-Un régulateur de vitesse.
-Un mode standard.
-Un mode duo (plus de couple pour la même gestion des gaz par l'utilisateur que le standard).
-Un mode cool, pluie, route dégradée (reprise plus douce).
-Un mode découverte, apprentissage, jeune conducteur. (baisse globale des paramètres).
-Un mode réserve pour augmenter au maximum l'autonomie.
-Peut-être un mode paramétrable à l'envie sur 3 ou 4 plages de la poignée.
-Un mode je coupe tout en cas de chute!
Bah le tout sur ton mobile évidement sinon c'est pas rigolo!!!
C'est fou ce qu'on peut imaginer avec le numérique.
J'attends avec impatience les idées de Garage hermétique.
Tschuss!
Salut Julien, je pense que tu gagnerais beaucoup plus de temps à discuter et négocier avec Mahle pour qu'ils implémentent ce que tu penses dans le contrôleur, en mettant en avant le fonctionnement de ce que tu veux faire, et les avantages de ta technique. Si c'est quelque chose qui est profitable à tous leurs clients, tu peux négocier qu'ils le fassent gratuitement.
Sinon, si tu tentes ça, ça me semble très complexe et dangereux, car tu passeras pas mal de temps à chaque mise à jour de Mahle à refaire ta poignée, et tu n'es pas sûr d'avoir un bon résultat.
Mais, si tu n'as pas d'autre sujets d'ingénierie sur lesquels travailler, tu peux toujours tenter, parfois, hacker le système donne de bons résultats
Salut Julien,
Mahle autoriserait qu'on utilise sont moteur sans son contrôleur ou qu'on le shunte en partie?
Quid de la garantie en cas de panne?
Oui d'accord je voulais simplement rappeler que tout ajouts dans la chaîne est un risque de panne supplémentaire. Tu ne mentionnes pas où la contre-réaction va rentrer dans le circuit, par les infos de la poignée des gaz ? Tu imagine que cela accélère tout seul ou ralenti tout seul heureusement que ce n'est pas une moto automatique!
Bonjour.
C’est bien d’avoir des éléments gérables par soi même en vue de garder la possibilité de modifier certains éléments vitaux au besoin.
Bon dimanches.
Bonjour,
Le rôle du contrôleur n'est pas seulement le suivit des courbes mais aussi passer du continu de la batterie au courant tri-phaser nécessaire au moteur donc de l'électronique de puissance , la gestion des phases et le décalage des phases en accélération et frein moteur. Je veux dire que l'essentiel c'est que la moto fonctionne, 10% de gain de rendement avec une moto en panne cela ne sert pas a grand chose !
Jean Paul Stevens
Semi-bonne nouvelle, c'est dommage de passer du temps à réinventer la roue qui est très probablement déjà présente dans le contrôleur ! Mais comme dit dans l'article, c'est de la liberté et de la propriété intellectuelle au bénéfice d'Ambre, c'est donc pas perdu.
Je suis un poil surpris de voir contrôle en vitesse du moteur et non en couple comme c'est le cas dans l'automobile.
Une fonction "boost" comme sur les Kawa électriques pourrait être utile pour un dépassement, utilisable 10s toutes les 60s il me semble et fonction de la température du GMP.
Beau boulot !