Temps de lecture : 15 minutes.
Ce rapport hebdomadaire est destiné aux 216 pionniers.
Salut à tous,
Je rédige ce rapport hebdomadaire dans une drôle de situation.
Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes le 16 janvier 2024. Et au moment où j’écris ces lignes, je n’ai plus eu de nouvelles depuis le 21 décembre 2023 de l’agence de communication avec qui nous préparions notre conférence de presse de Monte-Carlo.
Entre temps, nous avons eu l’occasion de fêter Noël, de changer d’année, et même de partager les galettes des rois — dont nous peinons à nous souvenir de la racine historique mais qui sont si délicieuses qu’on finit par s’en moquer.
Autrement dit, nous sommes en situation de crise.
Car la conférence de presse du 25 janvier arrive dangereusement, et la personne qui était censée nous guider avec compétence vers cet événement majeur de notre entreprise s’est volatilisée.
Et non contente d’avoir disparu, son silence s’est paré d’une anecdote qui nous fait redouter le pire (en relisant ces lignes, je me dis que ce que nous redoutions était négligeable à côté de ce qui s’est réellement passé).
Cette anecdote nous a été partagée par l’attachée en Relations Presse qu’il avait recrutée, et qui nous a contactés pour nous annoncer qu’elle quittait le bateau.
En cause : “l'absence d'accord […] sur les modalités de financement de la prestation en relation presse supplémentaire demandée.”
Voilà qui, vous en conviendrez, est le signe de fâcheux auspices.
Hélas, nous n’avons pas ici le temps de nous en émouvoir.
Nous avons ouvertement communiqué sur cette conférence de presse, où nous avons invité tous les journalistes de France à nous rejoindre. Nous nous sommes donc engagés publiquement.
Alors qu’à cela ne tienne. Nous nous plaindrons plus tard de cette indélicatesse du plus mauvais goût, et nous allons nous concentrer sur la résolution de ce problème auquel nous ne nous attendions pas du tout.
Ce rapport hebdomadaire sera donc écrit au fur et à mesure de ma semaine, pendant laquelle je vais tâcher de rattraper ce sale coup.
Il sera une sorte de journal de ma semaine, où j’y noterai toutes les avancées.
Avec un objectif : sauver ce qu’il est possible de sauver.
Mais ne vous méprenez pas. Je fonctionne toujours de manière linéaire. Donc quand ce premier objectif sera validé, je ne manquerai pas de secouer comme il se doit ce communiquant aux drôles de manières.
Cette introduction a été écrite le mardi 16 janvier. Rendez-vous demain, mercredi 17 janvier, pour discuter des premières actions correctives que j’ai pu mettre en place.
Un appel éclairant
Nous sommes mercredi 17 janvier, au matin.
Je viens de raccrocher avec la responsable marketing de l’hôtel du Port Palace, où nous étions sensés organiser notre conférence de presse. Un appel qui a levé le voile sur le personnage à qui nous avons affaire.
J’ai commencé cet appel en me présentant et en décrivant mon problème.
Voilà presque 1 mois que je n’ai plus entendu parler du communiquant fantôme, ce qui m’inquiète en vue de l’organisation de cet événement crucial dans notre trajectoire.
Et à peine avais-je décrit ma situation que je l’ai entendue s’exclamer.
"Mais oui, je vois très bien de qui vous voulez parler. À nous non plus, il ne nous répond pas ! Je pensais que son silence voulait dire que l’événement était annulé.”
En accueillant le début d’indignation que je percevais dans sa voix, je n’ai pas immédiatement su que faire de cette information.
Devais-je être soulagé d’apprendre que ce n’était pas une arnaque, et qu’il avait bien contacté le Port Palace ? Ou devais-je au contraire m’alarmer de son travail arrêté brutalement ?
Je veux dire qu’à ce jour, rien ne me confirme qu’il est encore en vie.
Ou moins grave, rien ne me permet de penser qu’il n’a pas subi d’arrêt de travail pour une raison ou pour une autre (la suite me confirmera qu’il est en très bonne santé, comme vous le constaterez).
Conscient de cette tension, j’ai préféré balayer mes doutes pour me concentrer sur les faits. Je lui ai alors demandé la teneur de leurs échanges passés, pour éclairer les zones brumeuses qui parsemaient cette drôle d’affaire.
Et en s’en tenant aux faits, elle m’a largement renseigné sur la situation :
D’abord, elle m’a confirmé qu’elle non plus n’avait plus de nouvelles depuis environ 1 mois, comme vous l’aurez compris.
Ensuite, ô comble de la stupeur, elle m’a appris qu’elle n’avait reçu aucun acompte, l’empêchant de réserver la salle de réunion destinée à la conférence de presse.
Au passage, et par un indécence que je ne saurais nommer, elle m’a informé de la demande que le communiquant lui a faite, de réserver 7 (!) chambres.
Si on imagine que 2 chambres étaient prévues pour Clément et moi, et qu’une chambre était prévu pour lui, on se demande à qui étaient destinées les autres. Et à qui allait revenir la facture.Aussi, elle m’a partagé son incompréhension sur le petit-déjeuner que nous étions censés organisés, puisque ça ne fait absolument pas partie des prestations proposées par l’hôtel.
Et enfin, elle m’a partagé l’ordre de prix auquel nous devions nous attendre, pour réserver une salle de réunion chez eux (environ 500 €, pour y rester de 11h à 16h).
Je vous laisse digérer le coup.
Car à la lecture de cette cascade d’informations toutes plus ubuesques les unes que les autres (on se croirait dans un mauvais polar), vous ne pouvez que partager ma conclusion : on s’est fait avoir.
Et on le réalise à un moment critique, seulement 1 semaine avant l’événement que nous attendions tous.
Mais je m’en tiens à mon mantra dans cette circonstance.
Je prendrai le temps de m’occuper du responsable de cette situation une autre fois. Cette semaine, l’urgence réside dans la résolution de ce problème dont j’aurais préféré me passer.
Et pour le résoudre, l’étape qui suit l’appel éclairant que je viens de partager avec la responsable marketing de l’hôtel est tout à fait naturelle : il faut se demander si, oui ou non, on conserve cette conférence de presse.
Pour ça, on doit répondre à une seule question : combien de journalistes ont verrouillé leur date ?
S’ils sont nombreux, on ne peut pas se dérober. Et s’ils sont peu nombreux (ce qui serait décevant mais plus rien ne me surprend à ce stade), on peut se laisser le droit d’annuler, en mettant toutes les formes.
Alors j’ai envoyé un e-mail à l’attachée de Relations Presse démissionnaire.
Vous savez, celle qui s’est occupée de diffuser le communiqué de presse que nous avons quasiment entièrement rédigé, et qui est impayée. Je lui ai demandé cette faveur de me rapporter les retours des journalistes, hier soir.
Depuis, j’attends.
Il nous a sabotés
Nous sommes jeudi 18 janvier.
C’est officiel : il a saboté notre conférence de presse, en représailles de ce qu’il a considéré comme un mauvais coup. Je sais, on pourrait croire que ce genre de scénario n’arrive que dans les films hollywoodiens.
Mais ici, c’est bien le cas.
Et hier, j’ai passé à peu près toute la journée à soulever le voile épais de vicissitudes qui recouvre cette affaire, pour en comprendre les raisons sous-jacentes.
Ça a commencé par la réponse de l’attachée de presse.
Ou plutôt, par sa non-réponse. Je lui ai en effet demandé de me renvoyer la liste des journalistes prêts à faire le déplacement, avec un succès à peu près nul. Elle m’a très protocolairement dit qu’elle ne pouvait plus rien pour moi.
Mieux, elle s’est tout à coup mise à me vouvoyer.
Alors que précédemment, elle me tutoyait et nous avions développé une relation de confiance. Étonné par ce brusque changement de cap, j’ai passé un coup de fil à une connaissance.
Si je l’ai fait, c’est car cette connaissance partage exactement le même métier que l’attachée presse qui vient de faire volte-face. Comme elle, elle est freelance et propose précisément les mêmes prestations.
Ce qu’elle m’a appris m’a glacé.
Elle m’a dit que selon toute vraisemblance, le litige dont notre attachée presse m’a parlé vient de l’absurde communiquant, qui a refusé du jour au lendemain de verser son virement.
D’après elle, c’est un état de fait qui arrive très souvent dans le métier, quand on travaille en freelance pour ce genre de personnalités. Une fois sur dix, on s’assoit sur notre salaire car le donneur d’ordre incompétent a subi un mauvais coup.
Et ce changement de ton en est la preuve, selon elle.
Car par contrat, notre attachée presse freelance n’a pas le droit de s’adresser directement à nous. Elle doit fournir un rapport au communiquant dérisoire, qui se charge ensuite de faire la courroie de transmission (en prenant sa marge).
Si elle contrevient à son contrat, elle prend alors le risque que le procédurier communiquant la menace d’une poursuite. Un risque qu’évidemment, elle n’a absolument pas envie de prendre.
D’après ma connaissance, ce revirement ne trompe pas : elle est piégée.
Et nous avec elle.
Car ma connaissance m’a confirmé qu’après seulement 1 communiqué de presse en période de Noël et 6 retombées presse, le nombre de journalistes qui s’apprêtent à se déplacer est très faible.
D’après ses estimations, ils sont 5, tout au plus. Ce qui aurait dû être fait, pour respecter les règles de l’art, c’est d’envoyer un nouveau communiqué de presse la semaine dernière, pour pousser à nouveau cet événement.
En somme, le capricieux petit homme nous a sabotés.
Et j’en suis aujourd’hui certain.
Car s’il restait l’hypothèse du mauvais accident le privant de ses forces, cette hypothèse n’est aujourd’hui plus valable.
J’ai en effet appelé l’encadrant technique de mon doctorat, celui-là même qui m’a proposé cette opportunité et qui m’a mis en relation avec le Napoléon raté. Et ce qu’il m’a raconté a achevé d’éclairer ma lanterne sur les raisons de cette situation.
Note : je vous en ferai le récit mercredi prochain, dans la newsletter hebdomadaire que je consacrerai pleinement à ce sujet. Car ce que le Jean-Claude Dusse de pacotille a oublié, c’est que je m’étais engagé devant toute une communauté de passionnés.
Je vais donc devoir faire cette malheureuse annonce.
Et j’en profiterai à ce moment-là pour enfoncer d’autant plus l’insignifiant personnage, en expliquant les raisons profondes qui justifient son action.
Ce que vous pouvez savoir aujourd’hui, c’est que c’est un règlement de compte. Il s’est senti trahi par mon ex-encadrant technique.
Se sentant trahi, il a alors cherché ce qu’il pouvait faire pour l’atteindre. Et il nous a trouvés. Hélas, je crois qu’il a assez mal identifié mon sang méditerranéen. Il s’en souviendra.
Cela ayant été dit, le verdict est très clair : nous sommes contraints d’annuler.
La conférence de presse du 25 janvier n’aura pas lieu.
Pas plus que notre exposition au départ du Rallye Monte-Carlo, pour les raison que je vous décrirai mercredi prochain.
Je me suis évidemment empressé de prévenir tous les journalistes dont je connaissais l’intérêt. Des journalistes qui ont tous été interloqués par cette fourberie grotesque, et qui m’ont garanti leur soutien.
Nous allons faire mieux
Nous sommes le vendredi 19 janvier.
Nous avons été trahis, mais nous savons aujourd’hui que nous allons faire mieux que ce qui avait été initialement prévu. Car après avoir ce coup dans le foie, nous avons décidé de nous recentrer.
Pour ça, nous nous sommes posé 2 questions.
La 1ère est sans doute la plus importante. Car c’est elle qui conditionne la suite des événements : est-ce que, oui ou non, nous avons toujours envie d’organiser un événement où l’on dévoilera le premier véhicule électrique équipé de notre groupe motopropulseur ?
Et la réponse à cette première question est oui.
Nous devons ouvrir une fenêtre médiatique, pour nous faire connaître. Nous avons observé sur les derniers mois que nous souffrons encore d’un anonymat dans notre secteur, ce qui rend nos partenariats longs et fastidieux à négocier.
Alors que si nous posons une première pierre dans la tête de nos collègues industriels de l’automobile, nous savons que nous aurons beaucoup plus de facilité à discuter avec eux. Ils seront capables de nous situer.
Et ce constat vaut pour toutes nos relations.
Par exemple, la région Occitanie ne nous connaît pas.
De même que pour Toulouse, alors que nous avons passé 1 an dans une des pépinières qui appartient à Toulouse Métropole.
Sans oublier évidemment les investisseurs de notre secteur, qui n’ont jamais entendu parler de nous non plus.
Le moment est venu de s’imposer à tous ces gens, en leur montrant le travail que nous avons abattu jusqu’à présent. La réponse à cette première question est donc immédiate : oui, nous devons substituer cette conférence de presse Monégasque.
Ce qui nous amène à la 2ème question.
Cette question est de l’ordre de la philosophie que nous voulons imprimer à notre manière de rebondir après cette trahison : quelle forme doit prendre l’événement médiatique que nous souhaitons organiser pour compenser ce coup dur ?
Ici, nous vérifions le proverbe du chat échaudé qui craint l’eau froide. Du jour au lendemain, notre niveau de méfiance envers les communicants vient de bondir. La plaie est encore suintante, et nous aurons besoin de temps pour retrouver de la confiance envers cette profession.
Mais nous avons un impératif ! Si nous voulons rebondir, nous devons le faire vite.
Plutôt que de prendre le risque de nous faire saborder par un autre Jeff Tuche à lunettes, nous allons donc prendre les choses en main. Car on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Et nous allons faire ce que nous savons faire le mieux : organiser un rassemblement populaire.
Un rassemblement qui ne sera pas adressé aux journalistes, mais aux membres de notre communauté, ceux qui croient vraiment en notre projet. Je pense donc d’abord à vous, les membres du Club des Pionniers. Et ensuite, aux abonnés à la newsletter hebdomadaire ainsi que ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux.
Nous allons vous inviter tous, à un événement où seuls les bienveillants seront conviés. Nous inviterons donc mes anciens collègues, nos partenaires industriels, nos contacts locaux.
Ça sera l’occasion de se retrouver, et de discuter sans ambages.
Sans carte de presse exigée, sans passe-droit, sans feuille d’émargement. Même si, évidemment, nous serons ravis d’accueillir des journalistes s’ils souhaitent nous rejoindre. Mais cet événement ne leur sera pas exclusivement adressé.
Voilà donc une idée qui me séduit, et qui me semble rassembler tous les éléments qui nous constituent.
Nous ne faisons pas partie du sérail, nous le savons, mais nous travaillons avec acharnement dans notre coin. Et nous le faisons avec le soutien de ceux qui importent vraiment : les usagers de la route.
N’en déplaise aux facheux, nous n’avons pas besoin de leur aide.
Quant aux conditions matérielles de cet événement, mon idéal serait de l’organiser en face du laboratoire toulousain où j’ai consacré mes 5 dernières années.
Car en face de ce laboratoire, on retrouve un très grand bâtiment appelé la “Maison de la Formation Jacqueline Auriol”, dont un des halls semble être conçu sur mesure pour ce genre d’événements :
Je ne sais pas encore si on aura l’autorisation d’investir ce lieu.
Mais voilà, il me semble que ça serait la meilleure manière de rebondir après le baiser de Judas que nous venons de subir. Et ça collerait infiniment mieux à notre mode de fonctionnement, loin de ce crapaud malhabile.
La première étape de mon plan
Évidemment, je parle au conditionnel.
Mais si un tel événement était possible, est-ce que ça vous séduirait ? Est-ce que vous aussi, vous trouvez que ça permettrait de s’approcher beaucoup plus finement de notre mode opératoire habituel et de notre zone de génie collectif ?
Vous l’imaginez, après la scélératesse du piteux protagoniste en qui nous avions pourtant confiance, nous avons un besoin immédiat de rebondir. Et ici, vous êtes nos meilleurs alliés.
Alors dans ces circonstances, je vous propose qu’on échafaude cet événement ensemble.
La première étape, c’est de savoir combien parmi vous seraient intéressés pour me rejoindre pour un tel événement. Choisissez simplement l’une des options dans le sondage ci-dessous, pour que je puisse avoir une idée du nombre de potentiels participants :
Ici, nous savons que nous pouvons parler en confiance, et que nous ne serons pas trahis par un arrogant en manque de gratification. Nous pouvons construire sereinement l’événement dont nous avons besoin — et qui, je crois, est attendu par beaucoup d’entre vous.
Un nouveau cycle prend donc la suite de cette mésaventure Monégasque.
Et je suis certain que nous saurons convertir cette attaque sournoise en une réussite à la mesure de notre œuvre collective. J’attends vos retours dans les commentaires de ce rapport, pour que nous puissions préparer la suite.
Une suite qui sera radieuse, n’en déplaise à l’insignifiant parjure.
Je vous souhaite un excellent dimanche !
Julien
Salut Julien,
j'ai attendu mercredi pour répondre histoire d'avoir avoir la globalité des péripéties grâce à la newsletter hebdo… et clairement c'est digne d'un mauvais film !
Malheureusement le mal est fait et je pense qu'il faut aller de l'avant et limite tourner cette situation en quelque chose de positif car j'ai le sentiment qu'il y a eu un joyeux coup de boost en prévision de la présentation.
Maintenant le concept est pas mal dans l'état actuel et en phase avec une possible présentation, alors que s'il n'y avait pas eu cette proposition nous serions peut-être à un stade moins avancé sans se poser la question de faire une présentation dans les semaines à venir donc au final il y a plus de positif que de négatif !
“La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.”
Je pense que c'est l'occasion de mettre en application cette citation de Nelson Mandela ( si je me trompe pas 😊) et transformer notre déception pour rebondir et faire une présentation à notre image.
Bon courage pour la suite et bonne soirée.
A bientôt,
Julien
Salut Julien, c'est non sans émotion que je lis ce compte rendu... j'ai arrêté de compter tous les noms d'oiseau dont notre "partenaire temporaire" s'est vu affubler, preuve de ton état d'esprit mais aussi d'un sang froid certain pour arriver à en trouver des plus élégants, prêtant même à sourire.
Cela étant dit, pour avancer, est-ce que tu pourrais préparer une communication que l'on pourrait partager nous même ? Etant personnellement de la région Toulousaine, en comptant sur les éventuels like, et pourquoi pas des repartages, j'espère pouvoir porter la voix d'Ambre. Pourquoi pas avec un partage de la video/chaine YouTube....
J'imagine ta charge de travail, mais je pense que c'est bien sur notre communication directe qu'il faut commencer à parier
Et pour répondre à ta question simplement : très bonne idée la conférence toulousaine pour les Pionniers ! Si ma disponibilité le permet, je peux aider volontiers.
Bon courage !
Hugues